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Les Mots de Pati
30 septembre 2007

après le dimanche, le samedi...

Dans une de mes dernières notes, je disais ma forte conviction de dire et redire ce qu'on pense être des évidences.
Mais les vivre, c'est pas mal non plus ;)

J'ai passé le week-end à la campagne, à 4 heures de Paris, dans une maison accueillante et chaleureuse, emplie de musique et de douceur.
J'étais accompagnée de deux de mes amies.

D'aucun se demanderont : " des amies du Net ? ou de la vraie vie ? " Je répondrai des amies tout court. Car finalement, le point de départ de la rencontre n'a aucune importance, ni aucune incidence sur la qualité de l'échange. Elles font partie de mes amies. Tout court. Tout simplement.

Me retrouver en leur compagnie a un peu souligné l'absence des autres membres de ce petit groupe de gens que je cotoie depuis peu, c'est vrai. Mais ça a été tellement doux ! Tout s'est ligué pour faire de ce moment un véritable instant de grâce.
Peu de circulation, le temps qui file sous le feu de nos mots, en roulant... l'accueil vivifiant de notre hotesse ravie de nous voir, le soleil et la douceur de l'air qui nous ont permis de flâner dehors toute la journée, et même de faire une jolie ballade dont le but avoué était une rencontre avec un nain géant qui , le lâche, n'était même pas au rendez-vous ;).
Puis, de retour dans la maison, nous avons refait le monde, pris des nouvelles de ceux qu'on aime, parlé, encore et encore, jusqu'à plus d'heure, comme seules des filles savent le faire : sans concession, sans pudeur, entre éclat de rire et gravité, sans jugement aucun, et toujours cette union de pensée, même dans nos différences.
Un feu de cheminée a réchauffé un air devenu frais, la nuit s'est lentement étirée autour de nos mots parfois virulents, parfois (souvent) tendres, et même parfois carrément graveleux, osons l'avouer ! ;))

Ce qui, en tout état de cause, a été une constante, c'est cette évidence, entre nous, cette incroyable reconnaissance quasi immédiate qui nous a toutes et tous saisis, lors de notre rencontre. Nous étions faites pour nous rencontrer, là, maintenant, pour échanger. Nous étions faits pour créer un pont de communication, par-delà la distance, la culture ou les origines...

Et voir tout cela s'installer tranquillement dans la durée est un plaisir infini.

Nous nous sommes quittées heureuses, repues. Et pressées de remettre le couvert ! ;))

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Commentaires
S
C'est bien ces journées passées avec un groupe.<br /> Si en plus on peut discuter arts et gravELures :o))<br /> <br /> C'est mignon cette expression "pont de communication"...Un "lien élastique" dans le cas présent... On l'emprunte de suite après "la bretelle" de sortie de l'autoroute du Web je crois :o)))<br /> <br /> Bises Pati.
P
Vie du net ou vraie vie, dis, c'est ki, c'est ki !!!<br /> <br /> (je plaisante, faut pas répondre o;) <br /> <br /> bien sûr que même venues du net des amies qui deviennent des amies, ça ne fait pas de différence... voilà qui me paraît évident !
T
certes ! Mais le vide laissé par les absents (qui, c'est bien connu, ont toujours tort !) a été largement comblé par leurs pensées, aux nôtres mêlées... de muscadet en rosé de provence, ils nous ont accompagnées... non ? ;)
L
sourire... <br /> on remet le couvert dans quinze jours, non? <br /> tous hein? ))<br /> <br /> (nain de jardin absent ce coup-ci. il prenait le thé à la mosquée? sans son harem quelle erreur ...)) je lui envoie la photo du vide.
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